Ce mardi 09 septembre 2025 marque la fin de 10 jours d’Assemblée générale pour les religieuses de l’Ordre de la Visitation. Les représentantes des 117 monastères se sont retrouvées à Annecy :
la ville “source” de la Visitation. L’Ordre de religieuses contemplatives a été fondé dans la capitale haut-savoyarde par François de Sales et Jeanne de Chantal en 1610. L’Assemblée générale permet aux religieuses de prendre des décisions pour vivre le charisme de leur Ordre en tenant compte des défis actuels.
Des intervenants en assemblée plénière, des cabines de traduction pour une interprétation en simultané…
La Maison du diocèse d’Annecy ressemble un peu à une assemblée des Nations Unies depuis une dizaine de jours. Sauf que les quarante participantes de cette rencontre ne sont pas des
diplomates, mais des religieuses de la l’Ordre de la Visitation. Toutes habillées de noir, elles sont en quelque sorte les déléguées de 1600 Visitandines, religieuses contemplatives engagées
dans 117 monastères à travers le globe.
Comment vivre le charisme de notre Ordre avec les défis contemporains ?
La dernière Assemblée générale de l’Ordre a eu lieu en 2017. Et comme il y a 8 ans, “l’objectif est de revoir toutes ensemble comment nous vivons le charisme de notre Ordre avec les défis
qui sont les nôtres, nos sœurs d’aujourd’hui et le monde contemporain” résume sœur Marie Simon Priou, du monastère de Paray-le-Monial.
Jusqu’où aller dans l’utilisation des réseaux sociaux ?
A l’Ordre du jour de cette Assemblée 2025 : des questions très concrètes sur la manière de prendre les décisions dans un monastère, sur le sens de la clôture aujourd’hui ou encore
“l’usage d’Internet et des réseaux sociaux dans nos communautés. Jusqu’où aller ? Comment rester fidèles à notre vie contemplative tout en usant à bon escient de ces moyens”.
Le dialogue interculturel est un dépaysement
Des réflexions éclairées par la prière, par les conférences de spécialistes, mais aussi par le dialogue entre toutes ces femmes. Un dialogue interculturel qui déplace Sr Marie-Paul Dal Bo,
du monastère de Tarascon : “Pour entrer en dialogue quand on ne parle pas la même langue, cela demande une écoute, un dépassement. Et puis, c’est un dépaysement et c’est très bien !
On change un peu de point de vue pour entrer dans la manière de voir des autres”. L’Assemblée générale se termine par un vote, que chaque monastère met ensuite en œuvre.
Cabines de traduction simultanée